Six femmes racontent comment elles ont trouvé une nouvelle carrière dans le camionnage

À l’occasion du mois de l’histoire des femmes, Uber Freight rend hommage à certaines des nombreuses femmes qui représentent l’avenir du secteur du transport routier. Nous espérons que leurs histoires vous inspireront autant que nous.

Les femmes sont de plus en plus nombreuses à rejoindre le secteur de la logistique, mais l’année dernière, seuls 10 % des conducteurs de camions étaient des femmes. Pour une femme au volant en 2019, il y avait 20 hommes.

Pourtant, les femmes sont attirées par le camionnage pour les mêmes raisons que les hommes, comme la possibilité d’être leur propre patron, la possibilité de voyager et certaines des plus belles vues qu’un bureau puisse offrir.

Tout le monde n’entre pas dans le secteur en tant que première carrière – beaucoup l’ont rejoint après avoir acquis de l’expérience dans différents domaines. Nous nous sommes entretenus avec six femmes du secteur pour savoir pourquoi elles ont choisi le transport routier et ce qu’elles aiment dans leur travail.

Échanger des médicaments contre des moteurs

Sharae Moore est issue d’une famille de professionnels du transport – son oncle et son père étaient chauffeurs routiers et sa mère était conductrice de bus – mais elle a été aide-soignante certifiée pendant huit ans avant de se lancer dans le taxi. « J’avais besoin d’une pause », a-t-elle dit. « Et je voulais être libre et voir le monde. » Sharae est devenue bien plus qu’un simple chauffeur de camion. Elle a également fondé S.H.E. Trucking, une ligne de vêtements et une organisation de mentorat pour les femmes du secteur.

Une femme aux multiples facettes

Anne Balay compte parmi ses nombreuses identités celle de professeur, d’auteur, de mère, de militante, de mécanicienne automobile et de camionneuse. Anne s’est d’abord tournée vers le camionnage après avoir perdu un emploi de professeur d’université. Bien qu’elle ne soit pas restée longtemps sur la route, ses expériences dans le secteur l’ont amenée à rechercher et à écrire Semi Queer, un recueil d’entretiens sur l’expérience LGBTQIA+ du camionnage.

La conduite numérique

C’est un jeu vidéo qui a fait découvrir à Ellie O’Daire la possibilité d’une carrière dans le transport routier. Et après avoir occupé des emplois dans la sécurité et la restauration rapide qui ne l’ont pas rendue heureuse, elle était ravie de prendre la route. Elle conduit professionnellement depuis plus de 3 ans et son fret préféré est constitué d’ingrédients de crème glacée.

Des vélos de course aux appareils de course

Kristen Duhr a commencé à explorer le secteur du camionnage dès son plus jeune âge, avec son père qui était chauffeur routier. Elle aimait conduire, mais elle a participé à des courses de VTT et a tenu un magasin de vélos avant de s’engager dans une carrière de camionneuse. Pour Kristin, ce travail a apporté une solitude bienvenue et la liberté de voir des sites étonnants à travers le pays.

Une carrière « accidentelle » dans le transport routier

Jill Maschmeier n’avait jamais prévu de rejoindre le secteur du transport routier. Elle a été acheteuse de pétrole pendant 20 ans, mais son entreprise a déménagé et elle n’a pas pu les suivre. Un ami l’a mise en contact avec un poste de consultant en sécurité, ce qui, selon Jill, « était une intervention divine en quelque sorte. Mes compétences correspondaient exactement à ce dont ils avaient besoin. » Elle a gravi les échelons pour devenir directrice de la conformité en matière de sécurité. et aime toujours les défis quotidiens de son rôle.

Des gigaoctets aux engrenages

Le filmSmokey and the Bandit a fait de Sheryl Fava un chauffeur de camion alors qu’elle n’avait que 9 ans, mais elle a fini par réparer des ordinateurs en tant qu’agent informatique. « J’ai toujours été intriguée par les camions », a-t-elle déclaré. « Je n’ai pas de formation en mécanique, mais le son de certains moteurs est exaltant. » Lorsque le plus jeune fils de Sheryl a obtenu son diplôme d’études secondaires, elle a finalement fait le saut vers le camionnage. En tant que propriétaire-exploitant, dit-elle, « je ne le regrette pas du tout, et j’aime vraiment ce que je fais ».