L’assouplissement du marché du fret aide les expéditeurs à se remettre des difficultés du début du COVID
L’augmentation des cas de COVID-19 et les catastrophes naturelles en cours au cours des derniers mois ont entraîné un resserrement des capacités, une hausse des taux et une dépendance accrue à l’égard du fret spot. Après des mois où les expéditeurs ont navigué sur un marché serré, les expéditeurs et les courtiers ont vu quelques signes d’assouplissement au début du mois d’octobre, alors que les volumes au comptant se sont refroidis, que le ratio charge/camion a diminué et que les taux au comptant des transporteurs ont légèrement baissé. Alors que de nombreux expéditeurs se préparent à une flambée des tarifs à l’approche des fêtes de fin d’année, le marché d’octobre a apporté un soupir de soulagement aux expéditeurs inquiets de l’augmentation constante des coûts de transport.
Les tarifs des transporteurs ont finalement baissé après 4 mois consécutifs d’inflation séquentielle des tarifs au comptant
Les tarifs des fourgonnettes à l’échelle nationale n’ont cessé d’augmenter depuis juin, les expéditeurs tentant de répondre à la demande erratique des consommateurs dans un marché tendu. Cependant, comme les gens se sont habitués à faire des achats en magasin et à manger dans les restaurants en octobre, le ratio charge/camion a diminué et a allégé la pression à la hausse sur les tarifs des transporteurs Uber Freight.
Après une augmentation mensuelle de 4,9 % en septembre, typique des variations saisonnières, les taux ont baissé en octobre pour la première fois depuis mai. Les régions du Sud-Ouest et du Sud-Est d’Uber Freight ont connu des baisses des tarifs des transporteurs de 8,6 % et 4,1 % respectivement. Ces résultats ont été légèrement compensés par une hausse des taux de 4,7 % et 4,2 % dans les régions du Midwest et du Nord-Est d’Uber Freight, respectivement.
Le volume des ventes au comptant a baissé au cours d’un mois désaisonnalisé
Les expéditeurs ont passé les mois d’août et de septembre à se démener pour reconstituer les stocks en raison de la part sans cesse croissante du commerce électronique dans le total des ventes au détail et pour distribuer des fournitures essentielles face aux catastrophes naturelles. En octobre, les possibilités de vente au comptant ont chuté dans tout le pays de 17,2 % en moyenne. Après une augmentation de 8 % le mois précédent, le volume au comptant dans le Nord-Est a diminué de 30,3 %, la plus grande différence de toutes les régions en octobre. Même le Sud-Est, qui a dû faire face à l’ouragan Delta au début du mois, a connu une baisse du volume des ventes au comptant de 10,9 %, soit la plus faible baisse de toutes les régions, mais néanmoins importante.
Le classement des installations et le temps de séjour sont restés stables
Après des améliorations marginales au cours des deux mois précédents, les taux d’équipement et les durées de séjour sont restés stables dans tout le pays. Les notes moyennes des établissements nationaux ont augmenté de 0,2 % pour atteindre 4,28. Il s’agit de la moyenne nationale depuis le milieu de l’été, ce qui indique une meilleure expérience des transporteurs dans ce marché relativement détendu, avec des ratios charge/camion plus gérables et des installations moins encombrées. Bien que la durée moyenne de consultation de 130 minutes en octobre ait été supérieure de plus de 5 % à celle de mai, elle n’a cessé de diminuer depuis juillet.
L’aplatissement des chiffres indique un marché du fret plus équilibré en octobre. À l’approche des fêtes de fin d’année, les expéditeurs ont enfin pu se remettre quelque peu d’un été extrêmement tendu et profiter d’un mois plus détendu sur le marché du fret spot d’octobre. Pour le mois de novembre, nous nous attendons à un retour de la tension saisonnière, à une augmentation séquentielle des tarifs des transporteurs, à une baisse de l’évaluation des installations et à une nouvelle hausse des temps de séjour.
Il s’agit du septième volet d’une série consacrée à la compréhension des pressions exercées sur la chaîne d’approvisionnement par la pandémie de COVID-19, à partir des tendances observées par Uber Freight sur son propre marché.