Les camions électriques commerciaux sont déjà là et représentent une occasion prometteuse de décarboniser le secteur du transport de marchandises. Toutefois, compte tenu du manque de stations de recharge publiques et de l’autonomie limitée, il existe de nombreux défis et scénarios à prendre en compte sur la voie d’un écosystème de transport de marchandises plus durable. Les informations sur le réseau d’Uber Freight contiennent des données essentielles qui peuvent permettre à l’écosystème de surmonter ces obstacles.

Uber Freight envisage un avenir de transport propre et optimisé. C’est pourquoi nous avons annoncé notre engagement à faire passer 80 % de nos expéditions mondiales de courtage à des moyens de transport propres d’ici 2040. À l’appui de cette promesse, nous avons annoncé aujourd’hui une collaboration avec Greenlane qui accélérera le développement et l’installation d’une infrastructure de recharge publique pour les véhicules électriques lourds à batterie (HDBEV).

Notre dernière initiative est le dévoilement d’une nouvelle recherche qui révèle une feuille de route pour le déploiement et l’adoption réfléchis de camions électriques à grande échelle. En utilisant les données de notre vaste réseau, nous avons analysé 500 000 chargements de fourgons secs représentatifs des mouvements de fret aux États-Unis et nous avons développé un modèle pour le développement et le déploiement optimaux de stations de recharge sur les grands marchés et les couloirs de fret stratégiques afin d’aborder de manière significative la question de la durabilité dans l’industrie du fret. Notre analyse s’appuie sur les réglementations annoncées, telles que la loi sur la réduction de l’inflation, la proposition de loi sur l’air propre de l’EPA et la règle sur les camions propres avancés qui a été adoptée dans plusieurs États.

Parmi les principales conclusions de la recherche, citons

Les transports locaux sur les grands marchés peuvent être rapidement électrifiés et devraient servir de point de départ au déploiement.

• Nos recherches suggèrent que commencer par les transports locaux est une bonne première étape vers l’électrification en raison des limites de l’infrastructure de recharge actuelle. Si les stations de recharge sont placées à des endroits stratégiques, seules quelques stations sont nécessaires sur chaque marché pour accélérer l’adoption des camions électriques.
• Des marchés comme Los Angeles, Ontario, Atlanta, Dallas et New York sont d’excellents candidats. Par exemple, à Dallas / Fort Worth : 10 stations de recharge suffisent pour permettre aux premiers utilisateurs d’accéder à la plupart des chargements locaux, qui représentent 95 % des kilomètres de fret local.
• L’optimisation de l’emplacement des chargeurs de camions reste une tâche complexe qui comporte de nombreuses variables, notamment la localisation des expéditeurs, l’état de préparation du réseau, l’heure de passage, l’emplacement des dépôts de camions et la disponibilité des terrains.
• Bien qu’ils représentent un quart de tous les chargements de marchandises aux États-Unis, les transports locaux (moins de 150 miles) ne représentent qu’une petite fraction (3,2 %) des kilomètres parcourus. Par conséquent, l’électrification du système interétatique, qui transporte plus de la moitié des kilomètres parcourus par les camions, est essentielle pour parvenir à une réduction significative des émissions dues au transport de marchandises.

L’électrification des autoroutes est la clé d’un changement significatif.

• Les interstates représentent 1,2 % de la longueur totale des routes aux États-Unis, mais transportent 55 % des kilomètres de fret.
• L’électrification du fret à longue distance nécessite des investissements plus importants, mais le retour sur investissement sera probablement plus élevé, car un kilométrage plus élevé signifie une plus grande utilisation des actifs. Le déploiement initial sur de longues distances se fera très probablement sur des corridors inter-États courts mais très fréquentés.
• Actuellement, la plupart des poids lourds électriques ont une autonomie maximale de 200 miles, et les chargeurs ne sont généralement pas disponibles le long du réseau inter-États. Toutefois, si les équipementiers sont en mesure de doubler l’autonomie à 400 miles dans les années à venir et que les chargeurs deviennent plus nombreux sur une voie donnée, par exemple 9 chargeurs pour 1000 miles, alors deux tiers de toutes les charges lourdes sur cette voie pourraient être adressées par des ET, représentant plus de la moitié des miles de fret.

Même avec une autonomie limitée à 300 miles, plus de 75 % des kilomètres parcourus par les camions aux États-Unis peuvent être électrifiés, mais seulement si l’infrastructure de recharge est disponible partout.

• Au fur et à mesure que les camions électriques se développent, la capacité énergétique des stations de recharge deviendra la principale contrainte, même pour le fret local. Le réseau nord-américain doit être prêt à ajouter une capacité importante pour répondre à la nouvelle demande d’électricité des camions.
• 
  La recherche
  estime qu’au cours de la prochaine décennie, d’ici à 2035, le réseau nord-américain devra être prêt à répondre à 230 TWh de nouvelle demande d’électricité pour les camions, y compris l’alimentation de près de 150 000 chargeurs publics rapides et de 860 000 chargeurs de dépôt.
• Les installations des chargeurs pourraient être de bons candidats pour servir de stations de recharge. Avec des stations de recharge supplémentaires dans les installations des chargeurs, nos résultats montrent que la recharge dans les installations peut augmenter le nombre de charges adressables d’environ 12 % et le nombre de kilomètres adressables d’environ 8 %. Les chargeurs publics et partagés peuvent compléter les chargeurs privés et accélérer l’adoption en éliminant les obstacles financiers pour les transporteurs qui ne peuvent pas investir dans des chargeurs privés.
• Nos recherches révèlent les régions et les corridors les plus propices à une électrification précoce, ainsi que la manière dont le développement de l’infrastructure devrait progresser au fil du temps. Pour optimiser la pénétration du marché, la première étape du déploiement consistera probablement à électrifier des corridors interétatiques très fréquentés, mais relativement courts, comme les voies du Triangle du Texas reliant Dallas à Houston et San Antonio, et le corridor I-5 entre Los Angeles et Stockton.
• Par la suite, la majorité du réseau inter-États de l’est des États-Unis devrait être électrifiée.

De telles informations sont essentielles pour optimiser et accélérer le déploiement nécessaire des camions électriques afin de décarboniser davantage les chaînes d’approvisionnement. Grâce à une base de données riche de 18 milliards de dollars de fret géré et à son expertise en matière d’analyse de données et de durabilité du fret, Uber Freight peut améliorer la fiabilité et la rentabilité pour les expéditeurs en optimisant les itinéraires, ce qui permet de maximiser l’utilisation des camions électriques sur l’ensemble des réseaux. Nous sommes particulièrement bien placés pour aider le secteur à surmonter les difficultés logistiques liées à l’intégration et au déploiement des véhicules électriques à grande échelle, grâce à la taille de notre réseau, à la technologie de pointe de notre place de marché, ainsi qu’aux partenariats et aux programmes pilotes mis en place avec les leaders de l’infrastructure des véhicules électriques, les développeurs de camions et les transporteurs qui font partie de notre réseau. La recherche a également été examinée et validée de manière indépendante par le North American Council for Freight Efficiency (NACFE), une organisation à but non lucratif qui s’efforce de promouvoir le développement et l’adoption de technologies, de services et de pratiques opérationnelles rentables, bénéfiques pour l’environnement et améliorant l’efficacité dans l’industrie nord-américaine du fret.

Pour une analyse plus approfondie d’Uber Freight sur la feuille de route de l’électrification, téléchargez le livre blanc complet.

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La demande de véhicules électriques lourds à batterie (HDBEV) est en constante augmentation, les entreprises cherchant à répondre aux normes sociétales axées sur le climat, aux réglementations sur la réduction des émissions qui se rapprochent rapidement et à leurs propres objectifs en matière d’ESG. En effet, 77% des chargeurs américains les envisagent aujourd’hui ou à l’avenir. Toutefois, la disponibilité et l’accessibilité d’une infrastructure de recharge adéquate constituent l’un des principaux obstacles à l’adoption et au déploiement des camions électriques commerciaux.

Accélérer le développement et l’installation d’infrastructures publiques de recharge pour les véhicules hybrides à haut rendement énergétique, Uber Freight et le fournisseur de solutions de recharge pour camions électriques publics Voie verteune coentreprise de 650 millions de dollars entre Daimler Truck North America, NextEra Energy Resources, LLC et BlackRock (par l’intermédiaire d’un fonds géré par son activité Climate Infrastructure), a annoncé aujourd’hui une collaboration qui ouvrira la voie à des chaînes d’approvisionnement plus vertes.

Grâce à cette collaboration, Greenlane tirera parti des connaissances du réseau logistique d’Uber Freight, qui représente 18 milliards de dollars de fret sous gestion (FUM) actif, pour dégager des enseignements essentiels concernant le développement et l’installation futurs de stations de recharge publiques sur les routes d’Amérique du Nord, en commençant par les États-Unis. Les vastes données du réseau d’Uber Freight viendront s’ajouter à l’analyse des données de Greenlane pour déterminer les corridors qui sont les meilleurs candidats pour un déploiement précoce de HDBEV, les besoins en infrastructure de charge et la possibilité d’électrifier les couloirs d’expédition. En outre, les deux organisations étudieront la possibilité d’exploiter la technologie de la place de marché d’Uber Freight pour créer des rendez-vous de recharge dans l’application, des stations de recharge Greenlane, des remises sur les cartes de carburant, et plus encore, directement pour les transporteurs.

En fin de compte, les informations sur le réseau d’Uber Freight seront essentielles pour la mission de Greenlane qui consiste à construire un réseau national de recharge pour les véhicules commerciaux – en commençant par le développement de ses premiers corridors de recharge dans le sud de la Californie, suivi par le Triangle du Texas et le nord-est des États-Unis.

 » Je suis ravi que nous travaillions avec Uber Freight pour accélérer l’adoption des BEV et contribuer à réduire l’empreinte carbone de la distribution de fret « , a déclaré Patrick Macdonald-King, PDG de Greenlane. « Notre réseau national de stations de recharge de VE et de ravitaillement en hydrogène, ainsi que notre collaboration avec Uber Freight, faciliteront la transition vers l’électrification pour les expéditeurs. Ensemble, nous ouvrirons la voie à un avenir plus vert et plus efficace dans le domaine de la logistique. »

En outre, Uber Freight a également dévoilé un nouveau livre blanc illustrant les types d’informations basées sur les données que Greenlane prendra en compte lorsqu’elle étudiera où et quand installer ses stations de recharge de bout en bout. Uber Freight a utilisé les données de son propre réseau – représentatif de 500 000 chargements de fourgonnettes sèches effectués en 2022 – pour mieux comprendre où les stations de recharge sont nécessaires pour permettre un déploiement significatif des HDBEV et relever les défis de la durabilité dans le secteur du transport de marchandises. Cette analyse comprend des conclusions concernant la priorisation des voies et des régions, des recommandations d’amélioration des installations pour les clients, et bien d’autres choses encore. Cliquez sur ici pour une analyse approfondie des données et cliquez ici pour télécharger l’étude – qui a été examinée et validée de manière indépendante par le
North American Council for Freight Efficiency (NACFE)
.

Bien que des recherches et des progrès importants aient été réalisés ces dernières années pour les véhicules électriques à haut rendement, il n’existe toujours pas d’infrastructure nationale de recharge électrique accessible au public pour les flottes de véhicules commerciaux, en particulier pour les opérations de transport de marchandises sur de longues distances. Les connaissances du réseau d’Uber Freight améliorent la capacité à développer et à installer des stations de recharge publiques, ce qui donne aux flottes la confiance nécessaire pour utiliser la capacité électrique sans compromettre les attentes en matière de service. En fin de compte, cela aide l’industrie dans son ensemble à répondre à la demande croissante du marché pour les VBHD tout en relevant les défis uniques de la logistique durable, en établissant la feuille de route qui accélérera le déploiement du transport de marchandises à zéro émission.

La demande des flottes et des expéditeurs pour passer à l’électricité augmente chaque jour. En fait, un récent
enquête
menée par Uber Freight et FreightWaves, 13 % des chargeurs américains ont indiqué qu’ils utilisaient actuellement des camions électriques – et qu’ils étaient prêts à payer 90 dollars de plus par chargement pour un transport écologique utilisant des camions électriques ou d’autres carburants renouvelables.

« Les camions électriques représentent une formidable opportunité de décarboniser les chaînes d’approvisionnement et de réduire considérablement les émissions mondiales », a déclaré Lior Ron, PDG d’Uber Freight. « Nous sommes ravis de travailler avec Greenlane sur cette initiative, car cette collaboration illustre notre engagement à réduire l’impact de la logistique sur l’environnement et établit davantage Uber Freight comme un choix de réseau logistique de premier plan pour les clients qui cherchent à adopter et à déployer des camions électriques. »

Cette collaboration avec Greenlane illustre l’engagement d’Uber Freight à réduire l’impact de la logistique sur l’environnement et à décarboniser les chaînes d’approvisionnement mondiales. En novembre, Uber Freight a annoncé son engagements de l’entreprise en matière de développement durable de transférer 80 % des expéditions mondiales de courtage vers des moyens de transport propres d’ici à 2040 et de parvenir à des émissions nettes de gaz à effet de serre dans le cadre des activités de l’entreprise à l’échelle mondiale d’ici à 2030. Uber Freight a également dévoilé un
nouveau tableau de bord des émissions
qui offre une visibilité inégalée des émissions dans l’ensemble du réseau logistique d’une entreprise, afin de favoriser une prise de décision plus durable.

Le chemin vers la transformation de la durabilité de la chaîne d’approvisionnement et l’électrification généralisée du fret sera limité par la maturité de la technologie et la disponibilité de l’infrastructure appropriée. Toutefois, ce sont ces types d’engagements, les collaborations sectorielles clés, l’optimisation du réseau, l’expertise logistique et la technologie de pointe qui font qu’Uber Freight est particulièrement bien placé pour aider à mener la charge.

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pour en savoir plus sur la façon dont Uber Freight, réseau logistique de premier choix pour l’électrification du fret, peut aider les expéditeurs et les transporteurs à électrifier leurs stratégies de chaîne d’approvisionnement.

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La lutte contre les émissions est un élément essentiel pour faire avancer ces efforts. Pourtant, il est notoirement difficile de suivre les émissions, en particulier pour les opérations sophistiquées de la chaîne d’approvisionnement qui s’étendent sur plusieurs modes de transport. Pour les entreprises désireuses d’avoir un impact significatif sur leur empreinte carbone, il est impossible d’améliorer ce qu’elles ne peuvent pas mesurer.

Aujourd’hui, Uber Freight dévoile la nouvelle génération de visibilité sur les émissions avec un nouveau tableau de bord des émissions. Les chargeurs qui cherchent à décarboniser leur activité peuvent instantanément obtenir des informations précieuses et complètes sur les émissions de leur réseau, tous modes confondus, quantifiées à l’aide du cadre du Conseil mondial des émissions logistiques (GLEC). L’exploitation de ces données permet de prendre des décisions en matière de développement durable avec un impact accessible et mesurable, faisant entrer la décarbonisation dans une nouvelle ère.

Transformer les connaissances en actions

Le tableau de bord des émissions permet aux clients d’Uber Freight d’avoir une vue d’ensemble de leurs opérations. Accessible à la fois dans le TMS d’Uber Freight et en tant qu’outil autonome, les expéditeurs peuvent contrôler efficacement les émissions totales sur l’ensemble de leur réseau logistique, en tenant compte de tous les modes de transport à travers le monde – de la route à la mer, en passant par le ciel. Les clients peuvent même transférer le fret géré en dehors du réseau Uber Freight pour s’assurer que tous les transports sont pris en compte dans une vue unique.

Le tableau de bord permet également de suivre les performances en matière d’intensité carbone, qui représente la quantité d’émissions de carbone émises par tonne métrique et par kilomètre parcouru. Il fournit aux clients un reflet de la distribution de leur mode. Chaque mode de transport se voit attribuer un facteur d’émission basé sur l’efficacité générale du mode.

En améliorant la visibilité de cet écosystème, les chargeurs peuvent identifier les points chauds en matière de carbone dans leur réseau et commencer à y remédier. Uber Freight peut également travailler directement avec eux pour les aider à élaborer une feuille de route pour la décarbonisation, avec un portefeuille d’outils comprenant l’électrification des modes, l’optimisation du réseau, l’optimisation intermodale, des projets de conseil spécialisés, et plus encore.

La durabilité, dès la conception

Le nouveau tableau de bord des émissions s’appuie sur l’engagement d’Uber Freight à contribuer à la décarbonisation des chaînes d’approvisionnement. En fournissant aux entreprises toutes les données pertinentes sur les émissions dans un seul outil intuitif, on leur permet d’obtenir des informations exploitables qui élèvent le développement durable au rang de cadre décisionnel clé.

En fin de compte, le tableau de bord est un outil central dans la boîte à outils du chargeur qui permet d’atteindre de nouveaux niveaux de visibilité sur les émissions dans chaque domaine du transport, de la route à l’intermodal et au-delà. Grâce à ces connaissances, les entreprises peuvent suivre avec plus de précision leurs progrès en matière de développement durable et en rendre compte. Cela simplifie également l’identification et la mise en œuvre de pratiques plus durables et d’options de capacité pour optimiser leur réseau, électrifier les voies et passer à des modes de transport plus efficaces.

Conduire un changement à l’échelle de l’industrie n’est pas une mince affaire, et ce n’est pas non plus instantané. Chez Uber Freight, nous nous efforçons de mettre au point des solutions, des technologies et des partenariats pour aider le secteur à prendre des décisions commerciales respectueuses de l’environnement.

Pour en savoir plus sur l’engagement d’Uber Freight en faveur du transport durable, cliquez ici. Pour plus d’informations sur le tableau de bord des émissions, contactez votre gestionnaire de compte Uber Freight ou écrivez-nous à sustainability@uberfreight.com.

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La décarbonisation des chaînes d’approvisionnement mondiales est un problème extrêmement complexe. Alors que les efforts mondiaux en matière de développement durable s’intensifient, nous devons travailler ensemble pour avoir un impact généralisé sur les réseaux logistiques mondiaux. Cet effort nécessite une approche globale pour progresser réellement dans l’élimination des émissions – une approche qui simplifie la capacité de l’industrie à faire du développement durable un aspect intégral de chaque décision de la chaîne d’approvisionnement.

L’équipe d’Uber Freight travaille avec des milliers de marques internationales pour gérer 18 milliards de dollars de fret et entretient l’un des plus grands réseaux de transporteurs, le tout soutenu par une suite d’applications logistiques de bout en bout, des services gérés et des modes de transport qui offrent une approche holistique de la coordination des réseaux logistiques mondiaux. Ensemble, ce vaste écosystème et notre technologie de classe mondiale nous permettent d’avoir un impact profond sur la circulation des marchandises à grande échelle. C’est précisément pour ce type d’impact que nous sommes à la pointe de la transformation de la durabilité de la chaîne d’approvisionnement.

Aujourd’hui, nous annonçons publiquement nos engagements en matière de développement durable à l’échelle de l’entreprise, ainsi que notre vision pour les rendre possibles.

D’ici à 2040, nous visons à faire passer 80 % de nos expéditions mondiales de courtage par des moyens de transport plus propres. D’ici à 2030, les activités de notre entreprise à l’échelle mondiale visent à réduire à zéro les émissions de gaz à effet de serre.

Des options d’expédition plus durables – telles que les camions électriques, les véhicules autonomes (AV) et le rail – sont à la portée de nos partenaires commerciaux. Ces solutions permettent aux entreprises de transporter des marchandises plus efficacement et de réduire les émissions. Le défi est celui de l’accessibilité. L’intégration et la transition vers des options de capacité plus propres nécessitent des données de réseau, de la technologie et, surtout, un partenaire. C’est là que nous intervenons.

Les outils d’optimisation des réseaux exploitent les données et l’intelligence artificielle pour créer des itinéraires plus efficaces, faire passer le fret vers des options plus durables comme le rail, et identifier les voies mûres pour l’électrification ou l’automatisation. En éliminant les kilomètres à vide, les retards chroniques et en réorientant les expéditions à forte intensité d’émissions, les outils de mise en correspondance et d’acheminement aideront les clients à améliorer immédiatement leur efficacité. Au cours de l’année écoulée,
Uber Freight a éliminé un total de ~2,3 millions de kilomètres à vide.
-et avec les expéditeurs et les transporteurs que nous avons à bord, nous pouvons faire beaucoup plus.

De nombreuses marques actuelles se sont engagées à faire progresser la durabilité dans leurs chaînes d’approvisionnement. Cependant, il est essentiel qu’ils aient accès à des outils permettant de suivre les performances en matière d’émissions et qu’ils aient la possibilité de passer à des solutions de transport plus propres. Ils ont également besoin d’un partenaire capable de faciliter la transformation de leur chaîne d’approvisionnement – un partenaire profondément intégré à leur entreprise et à leur vaste réseau de ressources en matière de développement durable.

Notre équipe a également formé des partenariats stratégiques avec des organisations qui ouvrent la voie à une efficacité et une durabilité accrues dans le domaine du fret. Au début de cette année, nous avons établi un partenariat avec WattEV pour déployer la capacité électrique en Californie et mieux comprendre les nuances qui accompagnent l’électrification. Nous travaillons également activement avec les principaux fournisseurs d’infrastructures pour répondre aux questions relatives à l’autonomie et à la recharge des camions électriques. Pour faire progresser les options de capacité autonome, nous collaborons avec
Volvo Autonomous Solutions (VAS)
,
Aurora
et
Waabi
afin de faciliter l’intégration des véhicules électriques dans les chaînes d’approvisionnement.

La durabilité doit devenir une considération primordiale dans les décisions d’achat des entreprises : pour créer des chaînes d’approvisionnement durables, les possibilités d’efficacité en matière d’émissions doivent être mises à la disposition des expéditeurs. D’ores et déjà, notre tableau de bord des émissions, basé sur le GLEC et vérifié par une tierce partie, offre une grande transparence en matière d’émissions, ce qui permet de prendre en compte les considérations climatiques dans chaque décision de transport. À l’avenir, nous mettrons le développement durable au premier plan de l’ensemble de nos produits et services, en mettant notre technologie au service du climat et en aidant les entreprises à prendre les décisions les plus intelligentes possibles.

L’adhésion de l’ensemble du secteur et la prolifération des capacités propres prendront du temps : c’est pourquoi nous avons défini des objectifs ambitieux assortis d’une feuille de route pragmatique. Notre mission est de simplifier et d’accélérer cette transition en encourageant la mesure de l’impact des émissions et l’adoption de pratiques durables dans les chaînes d’approvisionnement. Grâce à une combinaison de technologie, d’échelle, d’options de capacité et de consultation, nous pouvons faire passer la durabilité du statut de pièce détachée à celui de facteur intégral dans les processus de prise de décision des clients.

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Les kilomètres à vide représentent ~
20%-35%
des kilomètres parcourus par les camions aux États-Unis. C’est un type de gaspillage que tout le monde paie : Les conducteurs perdent du temps et du carburant et répercutent les dépenses supplémentaires sur les chargeurs et, en fin de compte, sur les consommateurs. La congestion routière et les émissions de carbone ont un impact qui va au-delà du fret. C’est un défi auquel les experts en logistique sont confrontés depuis des décennies.

Pour connaître le nombre de kilomètres que nous pouvons éliminer de manière réaliste – et comment – il faudrait disposer d’une visibilité totale sur l’ensemble du réseau de transport de marchandises aux États-Unis. Aucune entité ne dispose de ces informations, mais notre équipe chez Uber Freight a peut-être la plus grande visibilité sur les données relatives aux chargements complets aux États-Unis, avec plus de 10 millions d’expéditions de fourgonnettes sèches gérées annuellement. Nous avons décidé de chercher une réponse.

Nous avons analysé un sous-ensemble de nos données afin de déterminer le nombre de kilomètres que nous pourrions éliminer si le réseau était parfaitement optimisé, c’est-à-dire si les charges et les camions étaient déplacés de la manière la plus efficace possible. Notre analyse suggère que l’optimisation du réseau peut réduire les kilomètres à vide de 64 %, ce qui se traduit par une réduction de 23 % du nombre total de kilomètres parcourus par les conducteurs.

Il n’est pas possible d’atteindre ce niveau d’optimisation du réseau en un an, ni même en dix ans. Cependant, nos recherches ont mis en évidence une opportunité. Des progrès constants vers cet objectif aideront l’industrie dans son ensemble à atteindre un avenir plus durable.

Le défi du kilomètre vide

Si la résolution du problème de ces kilomètres vides comporte de multiples facettes, la première étape consiste à en comprendre les causes :

1. Le secteur est fragmenté. Sur les 708 000 transporteurs de fret interétatiques actifs,
91 % ont 10 camions ou moins
. Les petits transporteurs et les flottes privées manquent souvent de visibilité sur les chargements disponibles et de solutions avancées pour optimiser leurs chargements.

2. Le marché du fret américain est déséquilibré. Dans certaines villes très peuplées, les livraisons de chargements sont plus nombreuses que les enlèvements, tandis que dans les zones industrielles et agricoles, les enlèvements sont plus nombreux que les livraisons. Cela signifie que les camions doivent souvent rouler à vide dans ces zones, car il n’y a pas d’équilibre entre les camions entrants et les camions sortants. Il en résulte des kilomètres vides intrinsèques au réseau, qui représentent 10 % de l’ensemble des kilomètres parcourus et ne peuvent être éliminés par l’optimisation du réseau.

La route à suivre

L’élimination des kilomètres à vide est un objectif à long terme pour le secteur, mais nous pouvons tirer parti de ces résultats pour améliorer l’efficacité de notre réseau à court terme. Grâce à la recherche aisée de chargements et aux recommandations personnalisées de chargements et d’ensembles de chargements, Uber Freight et les plateformes similaires aident les transporteurs à réserver des chargements pratiques. Uber Freight consulte également les expéditeurs afin d’améliorer la qualité de leurs services.
la conception du réseau de la chaîne d’approvisionnement
afin d’optimiser toutes les opérations logistiques.

En outre, nos recherches montrent que les camions autonomes déployés aux côtés de conducteurs humains ont un rôle important à jouer dans l’optimisation du réseau et, en fin de compte, dans la durabilité du secteur. Parce qu’ils ne sont pas contraints par les heures de service et la nécessité de rentrer chez eux, les camions autonomes permettront aux conducteurs humains de se concentrer sur des chargements plus courts et locaux.

Rejoignez-nous pour œuvrer à un avenir plus durable pour le fret. Télécharger notre
livre blanc sur l’optimisation des réseaux
pour examiner de plus près notre méthodologie, nos conclusions et la façon dont nous envisageons l’architecture des réseaux de fret à l’avenir.

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